Le PKK a participé activement à la libération de Sinjar. Karwan, un combattant du PKK, dans le quartier général à Sinjar en Irak, le 24 novembre.
IRAK : dans Sinjar libérée de Daesh
Après plusieurs jours d’intenses combats, la ville de Sinjar, à l'ouest du Kurdistan Irakien, a été libérée par les forces kurdes. Les membres de l’autoproclamé Etat Islamique ont abandonné la cité Yazidie après plus d’une année d’occupation et de massacres dirigés contre les minorités religieuses. Les combattants et combattantes du PKK nous emmènent au coeur de cette ville aux ruines encore fumantes.
Sinjar, novembree 2015. La ville est libre, mais désertée et détruite. Au sol, les gravats côtoient les cadavres des combattants de l'Etat Islamique.
Les images de propagande du califat jonchent les rues, entre drapeaux de leur Etat autoproclamé et slogans religieux tagués sur les murs.
Au coeur de la ville, près du camp de base du PKK, un habitant marche au milieu des ruines. A droite, sa maison. A gauche, celle de son cousin, occupée par des membres de Daesh.
Sur les murs de cette rue, située en territoire occupé par Daesh, des affiches sont barbouillées de noir. Selon la charia, il est interdit de représenter les visages humains.
Quand les hommes de l'EI ont quitté la cité Yazidie, ils ont miné toutes les maisons et toutes les rues, afin de rendre la tâche plus compliquée aux Kurdes.
A quelques centaines de mètres de l'une des positions du PKK, un chasseur de l'aviation britannique tourne dans le ciel, puis frappe une zone occupée par Daesh.
Avant de quitter la ville, les combattants de l'EI ont brûlé les quelques réserves de pétrole qui s'y trouvaient.
Gulshin et Azadi sont deux femmes combattantes au sein du PKK. La première appartient au HPG, la branche armée du parti, tandis qu'Azadi (à droite), 16 ans, se bat au sein du YBS, les unités yazidies.
Salah, elle, est combattante sniper du YBS. Elle pose avec son fusil dragunov près du QG des femmes.
Gulan est combattante au sein du YBS et dit avoir 19 ans. Ici devant la maison dans laquelle les combattantes se sont installées.
Dans le village de Sherfaddin près de Sinjar, Sehdu lui est un commandant yazidi d'une brigade du PDK. Il a participé à toutes les offensives dans cette ville, attaquée par Daesh au mortier et par des attentats suicides. Les membres de l'EI voulaient y détruire le temple Yazidi.
A Sherfaddin, dans le quartier général de Qasim Shesho, un officier yazidi surnommé « Le Vieux Tigre du Mont Sinjar », deux habitants regardent à la télévision l’hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre.
Sehdu, dans le bureau de son chef Qaseem Shesho, parle de ses batailles contre l'Etat Islamique.